Iztamiztli poussa un profond soupir. Il était à l'académie. Maintenant, il fallait faire avant tout attention à ne pas être découvert: on devait le voir comme quelqu'un qui contrôle qu'un élément et qui déteste être avec les autres. Il devait éviter à tout prit qu'on sache qu'il contrôlait la base de chacun des éléments. En fait, ce qu'il fallait comprendre pour y arriver c'était que la magie, était le pouvoir d'imaginer ce qu'on voulait avoir et d'être si convaincu que c'était là, qu'on terminait par arriver. Après, la plupart des fois on avait tendance à être meilleur pour l'un des quatre éléments, celui qu'on avait depuis la naissance.
Iztamiztli avait toujours réussi avec plus de facilité le feu, c'était probablement à cause de son caractère impitoyable. Pourtant, contrôler le feu était interdit à l’académie, ce qui était une sottise car les personnes avait autant le droit de contrôler l'air, l'eau ou la terre que de contrôler le feu. Il avait donc choisi de dire au directeur qu'il contrôlait l'air, son deuxième meilleur élément.
Mais bon, comme n'importe quelle chose dans la vie, il fallait s'entraîner.
La première chose que fit Iztamiztli, une fois arrivé devant l'académie fut l'étudier. Comme quand un voleur étudie la maison qu'il va attaquer. Il évaluait ses points faibles, ses sorties d'urgence, la distance entre le toit et le sol, tout comme celle entre la première fenêtre et le sol. Finalement, quand il eut en tête un plan extérieur du bâtiment avec toutes ses mesures et particularités ainsi que ses faiblesses, il se décida d'entrer.
Il parcourut tout d'abord l'hall d'entrée et arriva devant de grands escaliers. Il dut demander à un serviteur qui passait par là où était le bureau de Chipili et on lui indica de monter jusqu'au deuxième et de tourner à droite. C'était la plus grande porte. Il remercia d'un coup de tête et commença à monter. Il était presque arrivé en haut quand il entendit des voies. Son premier réflexe fut de ses cacher dans l'ombre et d'attendre. Il se rendit compte que ça conduite n'était pas justifié car maintenant il n'avait rien à craindre. Il resta néanmoins sur ses gardes et ne sorti pas. Quand le bruit des voix s'eut éteint, il sorti de sa cachette. Il marchait d'un pas vif et décidé, pourtant souple et léger. Une fois devant la porte il frappa et ne prit pas de temps à attendre la réponse. Il entra silencieusement dans la pièce. Il y avait un bureau -fort désordonné... . Il alla tout droit vers l'homme qui y était assis et lui dit:
- Bonjour. Je ne suis pas là pour écouter des bavardages, alors ayez s'il vous plait la bonne volonté à me dire ma mission. Je ne veut pas savoir plus.