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 D'un quetzal couvert de boue à une belle femme avec des ailes.

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Itzayana Zazil

Itzayana Zazil


Nombre de messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2012

D'un quetzal couvert de boue à une belle femme avec des ailes.  Empty
MessageSujet: D'un quetzal couvert de boue à une belle femme avec des ailes.    D'un quetzal couvert de boue à une belle femme avec des ailes.  EmptyDim 19 Fév - 19:34

Le jour avant, Itzayana était allée parler avec Chipili. Celui-ci lui avait donné comme preuve d’admission rendre éblouissante une sculpture créée par un élève… un tel Citlalpili… non… Citlalyal? Citlaltlizen ? Citlaltlaloc ? Itzayana ne se rappelait plus du nom exacte du garçon. Après avoir parlé avec Chipili, la femme disposait déjà de la clef de ses appartements. Mais avant de les visiter, Itzayana fit une inspection dans la cuisine. La cuisine était remplie de fruits juteux et colorées. Itzayana avait trouvé aussi quelques friandises et des trotillas. La femme prit une bonne quantité de nourriture et monta à ses appartements. Là elle mangea toute la nourriture et s’endormit. Itzayana été fatiguée ? Non, simplement elle aime dormir.

Le jour suivant elle se réveilla bien tard. Itzayana bailla profondement, ses cheveux étaientn tout désordonés ! C’était presque midi, Itzayana s’habilla, lentement, elle était encore un peu endormie. Avec des rubans elle attacha ses longs cheveux bleus. Elle accrocha son épée à sa ceinture, ainsi que la clef de ses appartements. Elle l’attacha avec une de ses multiples rubans jaunes. Itzayana resta en moment à ce rappelé de ce qu’elle devait faire. La jeune femme regarda par la fenêtre.

-Mais si ! L’oiseau couvert de boue ! dit-elle en maya.

Itzayana sortit de ses appartements. Elle ferma la porte à clef. La femme marcha aux jardins. Une fois-là, elle reconnut facilement la sculpture. La femme marcha jusqu’à être devant. Itzayana fit une moue. Cette « œuvre d’art » était bien étrange. Itzayana l’examina plusieurs minutes. Elle se mit devant elle. Puis dans son côté gauche. Puis derrière, ensuite à droite. Puis, elle frappa le sol avec son pied droit, à l’aide de la terre elle s’éleva et vit la sculpture depuis le haut. Après un long moment d’observation, Itzayana conclut que Citlalpili n’avait pas pris beaucoup de temps à la faire. La femme avait essayé de lui trouvait autre forma, à part de celle du grand oiseau couvert de boue. Mais elle ne le trouvait pas. La sculpture devait avoir autre forme… sinon son prénom serait bien étrange pour un oiseau couvert de boue ! « Ou bien le jeune Citlalpili a une grande imagination ! » Itzayana fit un petit tabouret en terre et s’assis. Elle réfléchit… en regardant la sculpture. « À quoi vais-je te transformer ? » se dit Itzayana. Itzayana regarda la forme des ailes. C’était sûr, elles étaient celles d’un quetzal. Mais le reste ? Il y avait une sorte de chaîne et une sorte de tabouret. Et une forme… humaine ? « Non… je crois pas… Attends…». Itzayana se mit débout, regarda attentivement la sculpture.

Tout prenait du sens ! La sculpture ne représentait pas un oiseau, mais si un humain avec des ailes. Itzayana ne sut pas dire si homme ou femme. Et il ou elle était attaché à ce tabouret : le destin. « La liberté enchainée au destin… et l’humain avec des ailes…la liberté ! Et le tabouret ? Itzayana lui ferait des gravures. La tête du personnage était posée sur ses bras. Et une sorte de chaîne liait la personne au tabouret. L’humain était reposé sur le tabouret. Ses bras sur lui. Comme si il était en train de dormir. La femme vit ce qui serait une longue chevelure. Itzayana se rappela de ses sœurs et de Lool Beh. Mais surtout de sa sœur Muyal, celle-ci avait les cheveux plus longs de sa tribu. Mais maintenant était morte, ainsi qui une de ses autres sœurs, Itzen. Muyal voulait être libre comme un oiseau, selon elle tout le monde était prisonnier de quelque chose, mais le destin avait causé sa mort. Les yeux d’Itzayana se remplirent de larmes. Toutes les deux étaient mortes en combat.

Itzayana vit Muyal sculptée, des ailes représentaient la liberté qu’elle voulut toujours avoir. Sa tête sur ses bras, elle se reposait, elle était morte, soumise dans un sommeil profond. Itzayana regarda la chaîne, elle se rappela d’Itzen, une de ses sœurs ainées qui faisait des couronnes en entrelaçant des tiges de fleurs. C’était ça ! Une chaine de fleurs. Des tiges de fleurs tressées ! Même si une chaîne de fleurs n’était pas l’indiquée pour enchaîner quelqu’un, elle représenterait la beauté, pureté de la liberté. Si pure qu’il suffit des fleurs pour l’enchaîné ! La chaîne… de fleurs comme celles d’Itzen. Toutes le deux étaient prisonniers du destin. Arrachées de la vie et de ce monde par le feu. Itzayana trouva les gravures pour le tabouret : du feu. Cet élément ardent et destructeur.

-Je sais comment te rendre éblouissante, dit Itzayana en maya à la sculpture.

Itzayana enleva ses sandales ainsi que sa lourde ceinture d’où étaient accrochées son épée et la clef de ses appartements, elle travaillerait mieux ainsi. Itzayana se mit débout devant la sculpture. Elle se mit droite, ses pieds bien appuyées sur la terre, ses poignées fermées à la hauteur de sa taille. La femme respira profondément et ferma les yeux un moment. Elle essaye de dévisager Muyal, ses traits physiques, son visage et ses longs cheveux bleus, comme les siens. Muyal avait des yeux ronds et couleur noisette, un petit nez rond et des lèvres fines et longues, ses cheveux toujours lâchés et bien brossées. Muyal était la moins musclés de ses sœurs après Itzen. Mais quand même elle était une femme forte. Puis Itzayana essayer de créer une image de Muyal endormie. Ses yeux ronds fermés, une expression et son corps relaxé. Sur son visage on virait de la paix, un visage inexpressif. Itzayana rouvrit ses yeux dorés. Elle avança de deux pas et posa ses mains sur ce qui c’était le visage de la personne sculptée. Avec ses doigts elle sentit la composition et la dureté de la terre avec laquelle elle était sculptée. Une terre transformée en pierre : l’œuvre d’un maître terre. Une pierre pas très résistante. Itzayana corrigerait cela. Mais après lui avoir donné de forme, sinon travailler avec de la pierre dure serait difficile.

Itzayana plaça sa main droite au milieu du visage, là où se trouverait le nez. Puis avec ses doigts, aussi de facile comme avec de l’argile moue, Itzayana fit un petit nez rond. Puis elle dessina des lèvres fines et longues de forme relaxée. Puis un pair d’yeux fermés avec de longs cils et dessus des fins sourcils. Itzayana rajouta au visage la forme de celui d’une femme, de celui de Muyal. Un petit menton rond et de hautes pommettes. Des traits élégants. Le visage était achevé. C’était juste comme celui de Muyal. Itzayana continua à travailler avec les mains et les bras reposés dans le tabouret. Itzayana fit des mains féminines à doigts fins. Les bras les fit fins et coudes ronds. Puis elle fit quelques des mèches de cheveux tombaient sur le visage et les bras, celles-ci tombaient presque jusqu’au sol. La jeune continua avec le corps, celui d’une jeune femme fine et forte. Elle était nue. Itzayana fit ensuite le reste des cheveux. Les longs cheveux raids couvraient une grande partie du corps de la femme, laissant à la vue ses pieds, toute sa jambe gauche et la partie gauche de sa taille et abdomen.

Le corps, visage et cheveux étaient prêts. Itzayana recoula quelques pas pour voir son travail. Elle fut satisfaite. C’était Muyal, Muyal en pierre. Itzayana devait encore faire des plumes aux ailes, la chaine des fleurs et les gravures de feu au tabouret. Elle continua avec le tabouret. Avec un de ses doigts, comme si elle dessinait sur du sable, Itzayana dessina sur le tabouret une série de irrégulières : des flammes.

C’était le moment de faire les plumes des ailes. Des ailes grandes comme celles d’un quetzal. Itzayana recula pour voir les ailes complètes. Elle les dévisagea un moment, puis elle se mit droite, ses poings fermés, elle ferma les yeux, elle leva ses poignées (encore fermées) dans l’air et ouvrit brusquement ses doigts comme si elle laissait tomber quelques chose. Puis de la poussière commença à tomber des ailes. Non, elles n’étaient pas en train de se défaire, c’était comme si des plumes de terre étaient en train de pousser des ailes de la sculpture. Mais bien sûr elles ne poussaient pas naturellement, c’était œuvre d’Itzayana. Quand toute la poussière se dispersa, des plumes de différentes tailles furent à la vue. La jeune rouvrit ses yeux. Seulement manquait les détails de la chaîne. Itzayana devait seulement rajouter des fleurs. Itzayana prit comme modèle celles du jardin qui se trouvaient autour d’elle. De même que avec les factions du visage, Itzayana se rapprocha à la sculpture. Elle s’assit à côte de la chaîne et commença à sculpter des fleurs, pas très grandes mais pas très petites. Elles devaient se voir mais non plus attirer tous les regards. Ce travaille prit à Itzayana une demie heure, les fleurs étaient difficiles à sculpter et la jeune femme voulait que toutes soit différentes.

*****

Itzayana prit toute l’après-midi à rendre éblouissante la sculpture de Citlaltalchtli. Itzayana était fière d’elle. Le résultat final fut une femme nue, la majorité de son corps couvert par ses longs cheveux raids, elle était reposée sur un tabouret avec des gravures qui représentaient des flammes. La femme avait des grandes ailes du quetzal et elle était enchaînée au tabouret avec une chaîne de fleurs. La jeune femme devait seulement faire une chose de plus : durcir la pierre. Elle appuya ses deux mains sur la sculpture. Elle respira profondément. Elle éloigna ses mains de la pierre. Puis brusquement elle les colla a la sculpture, les éloigna et après quelques mouvements de poignée elle toucha la sculpture. La constitution de la pierre changea. Elle devint plus rigide et résistante. La sculpture était achevée.


--RP continue au bureau de Chipili.
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