commencer a nouveau

Tonatiuh, était vraiment hereux, il allait travailler de ce qu'il aimait plus au monde : la musique, il pouvait pas croire ses yeux, il était devant les portes du bureaux de chipili, le grand chef! Il s'avait abscenté pendant beaucoup de temps, il avait peur de qu'il ne voulaient plus le recevoir a l'academie. "allée! Je suis prêt! je peut le faire " il a pensé, il a pris une grande inspiration et il a frappé a la porte
-Bonjour, grand chipili, je m'excuse d'avoir disparu pour longtemps, mais je veut bien être maitre de musique dans votre academie.
Il avait vraiment peur de la réponse de Chipili...

- Que vous êtes mignonne et le vert vous va à merveille !

Chipili était en train de dire quelques mots doux à sa nouvelle plante, baptisée Citlaxochitl par Melle Hiuhtona. Et oui, il avait pris l'habitude de parler aux plantes depuis son enfance sur les rives du lac Texcoco et avait remarqué que ses gentilles paroles rendaient les végétaux plus beaux et plus forts. C'est alors qu'il entendit la porte s'ouvrir derrière lui. Son coeur fit un bond dans sa poitrine quand il comprit qui était son nouveau visiteur: c'était Tonatiuh, le grand Tonatiuh, le célèbre maître de musique qu'il attendait depuis des semaines. Il faut dire que l'académie avait bien besoin d'un professeur digne de ce nom. Il ne pouvait pas compter sur les deux premiers qu'il avait recrutés pour prétendre donner un enseignement exemplaire: Tzāhuanittzin était une petite effrontée et Ayili n'était bonne qu'à faire la poussière! Et n'allez pas penser que Chipili est mysogine, il est objectif, c'est tout! Alors, avec l'arrivée de ce VRAI maître, Chipili sentait que c'était le début d'une nouvelle ère pour son académie.

- Oh, cher maître, que je suis content de vous reennn....

Il ne put finir sa phrase. S'étant retourné, il fut interloqué en voyant l'aspect de Tonatiuh: ce n'était qu'un enfant! Ou du moins, un adolescent. Il l'aurait sans aucun doute pris pour un élève s'il ne s'était pas présenté. Comment avoir confiance en lui? Comment lui confier un groupe d'élèves? Serait-il vraiment capable? Et lui qui s'attendait à avoir affaire à un maître expérimenté! Quelle surprise! Mais quelle déception, aussi.

- Mais ce n'est pas possible, vous êtes bien trop jjj....

Il se pinça les lèvres pour ne pas poursuivre sa phrase. Il s'était effectivement promis de ne plus accueillir ses professeurs avec des reproches. C'est le destin de son académie qui était en jeu, après tout. Alors que dire à ce jeune homme? Il n'en avait aucune idée! Mais puisque Tonatiuh le fixait avec anxiété et semblait attendre qu'il poursuive ses phrases, le directeur continua comme il put:

- Mais heu, je pensais, enfin, bon, ces choses-là... Mais heu... vous comprenez, je me demande si vous seriez capable de...

Il s'arrêta pour réfléchir à la suite de sa phrase: de quoi?... Il est certain qu'il n'est capable de pas grand chose, jeune comme il est!

Et puisqu'il ne savait pas quoi dire, il finit sa phrase par une grande bêtise:

- vous seriez capable de ... m'apprendre à chanter?

Tonatiuh, était surpris a cause de la réponse de chipili... il s'attendait quelque chose de plus professionnelle... ou formelle, mais non, il voulait juste qu'on lui apprenne a chanter euuu... c'est serieux, je croiyais que j'allais donner cour que aux élèves, mais bon ca ne me dérange pas de lui apprendre a chanter... ATTEND!et si c'est une épreuve pour voir de quoi suis je capable!?, bon je peut lui apprendre, c'est facile... mais je fais pas des miracles! s'il a une voix vraiment horrible je pourrait rien y faire! il y a des gens qui ne naissent pas pour apprendre musique, mais s'il n'arrive pas il va pas m'axepter!! TT-TT Il était tres choqué... Enfin, il se décida...
- Monsieur, connaisez quelque chose de musique?
Il devait être pret, s'il ne savait rien il devait tout lui expliquer, mais si il connaissait un peut il allait l'ennuiyer avec des choses qu'il savait déja... c'était mieux de demander...

Mais quelle idée lui avait-elle traversé l'esprit? Lui, le vieux Chipili, apprendre à chanter! Il était certain de faire venir la pluie, et cela, sans même utiliser ses pouvoirs!

C'était sans aucun doute l'épreuve la plus difficile qu'il avait donnée à un nouvel intégrant de son académie. Mais ça, Tonatiuh l'ignorait, et il vallait mieux pour lui!

- Si je connais quelque chose en musique? Et bien, heu, voyons voir... dit-il en se grattant la tête. Je sais que c'est agréable à écouter. Enfin, ça dépend des fois à vrai dire. Quoi d'autre? Je sais que pour chanter, il faut ouvrir la bouche. Et heu, aussi je sais que... Voyons.... Je sais que...

Et comme il ne savait rien d'autre, il ajouta, fier de lui:

- Je sais que ceux qui chantent s'appellent des chanteurs!

Il vit alors le désespoir dans les yeux de son nouveau professeur et ne put lui répondre que par un large sourire qui déployait toutes ses dents noires.

Tonatiuh, avec un desespoir enorme au visage, savant pas quoi répondre, est commencé a rougir et il n savait pas quoi faire... il fallait répondre quelque chose! Mais, il n'avait pas d'idée... '' Il ne sait absolument rien de musique... c'est une situation difficile, je ne dois pas gacher cette opportunité de lui montrer que je suis un excelent maitre de musique mais... il n'a pas l'air de bien chanter... que dois je faire!? ''
Après penser un petit instant il a dit :
- Monsieur, pour commencer, voudriez vous me chanter un petit bout de n'importe quelle chanson... C'est pour voir un peut près votre niveaux et savoir d'ou dois je commencer ...
Dans les yeux de Tonatiuh, on pouvait observer le petit reflet d'espoir qu'il avait en attendent le chant de Monsieur Chipili...

Chipili dégloutit bruyamment en pensant à ce qui allait se passer: il allait devoir se mettre à chanter. Aï, aï, aï. Il ne pouvait plus reculer, son honneur était en jeu.  Il avait bien remarqué le petit reflet d'espoir dans les yeux du maître de musique et cela lui donna un élan de courage. Il ouvrit grand la bouche (puisqu'il savait bien que le chant s'effectuait par l'usage de cette partie du corps) et.... et alors ... et ensuite...



... et ensuite plus rien.


Ses connaissances s'arrêtaient là. Il ne savait plus quoi faire après avoir ouvert la bouche. Il demeura ainsi, la bouche grande ouverte, à déployer ses dents noires, et après quelques secondes, peut être même quelques minutes, il essaya de dire quelque chose, n'osant pas refermer la bouche, et voici ce qui en sortit:

- Hé aaaj hhaire inhéé hhan? 

L'air désappointé de Tonatiuh fit voir au directeur qu'il ne s'était pas fait comprendre. Il réessaya alors de poser sa question, la bouche toujours ouverte, en s'appliquant à un peu mieux prononcer:

- Que doi-je hhhaire haintenant?

Amaya avançait sans trop savoir où aller.Elle avait voulu demandé à un jeune homme où était le bureau du grand Chipili mais elle s'était sentis gagné par la timidité et les seuls sons qui sortirent de sa bouche furent:
-Le bubu du gan Chichi bubudepipi li...
Elle errait dans les couloirs désespéré de ne pas trouver le bureau du directeur,quand elle perçu un bruit plutôt désagréable,qui perçait les tympans.On aurais dis quelqu'un qui chantait si oui,les gens qui se trouvaient dans les parages avaient intérêt à rester chez eux si il ne voulaient pas se faire mouiller jusqu'aux os par la pluie.Curieuse,elle suivit le chant qui la mena devant une porte close.Elle toqua trois fois,pas de réponse mais toujours ce chant horrible qui continuait.Prenant son courage à deux mains elle ouvrit la porte,s'attendant à trouver un élève tentant de se découvrir un talent de chanteur mais à sa grande stupeur,elle se rendis compte qu'elle se trouvais dans le bureau de Chipili.
-Celui qui me casse les oreilles depuis tout à l'heure c'est vous!!!
Le visage d'Amaya se décomposa.Ces mots étaient sortis tout seuls,elle sentait qu'elle rougissait.Elle aurait voulus disparaître.Elle était sur de ne pas être prise dans l'académie maintenant qu'elle avait insulté le directeur.Pourtant,le jeune homme qui se trouvait avec le grand Chipili et lui même semblaient soulagés par l'arrivé soudaine d'Amaya.Elle n'était pas rassurée pour autant,non au contraire elle se sentait dévisager par Chipili et son visiteur. -Je...désoler je,je ne voulais pas... dit elle d'une voix très hésitante. Se sentant gagné par la panique,elle fit un pas en arrière (un tic dont elle n'avait pas réussi à se débarrasser)et ce qu'elle redoutait arriva:elle trébucha et s'étala par terre comme une galette de maïs mal cuite.Les deux autres occupants du bureau éclatèrent de rire.

Alors que Chipili se trouvait dans une situation fort délicate, une jeune fille très petite et très maigre entra et fut témoin d'une scène compromettante pour notre directeur: debout, la bouche ouverte, déployant sa dentition peu esthétique, il essayait vainement de faire sortir quelques notes de musique de son gosier. Et Amaya n'avait rien trouvé de mieux que de faire remarquer à son nouveau directeur à quel point il était ridicule.

Je me dois ici de faire une petite pause éducative. Sachez, chers lecteurs, que si un jour vous vous trouvez dans une telle situation, la bienséance vous impose de faire comme si vous n'aviez rien vu de la situation délicate dans laquelle se trouvait votre directeur et de ne jamais en parler à quiconque. En bref, nous vous recommandons l'hypocrisie plutôt que l'honnêteté maladroite. Cette leçon peut vous paraître peu morale, mais elle n'en est pas moins valide. Une fois n'est pas coutume! Malheureusement pour notre jeune Amaya, elle ignorait cette règle de conduite. Et elle préféra l'honnêteté maladroite et eut des propos méprisants , voire  insultants à l'égard de Chipili.

Ce dernier entra alors dans une rage violente, même s'il est vrai que l'arrivée d'Amaya l'avait un peu soulagé en suspendant son cours de chant laborieux. Mais pour qui se prenait cette petite insolente? Comment osait-elle prétendre qu'il chantait mal, lui qui y mettait tout son coeur? Chipili était sur le point de laisser exploser sa colère et de renvoyer cette jeune fille lorsque celle-ci elle trébucha et s'étala par terre comme une tortilla mal cuite. Chipili ne put alors s'empêcher d'éclater de rire. Un gros rire gras et bruyant, ( en somme, un rire digne d'un directeur).

Puis il s'adressa à la jeune fille avec un petit sourire qui pourrait être qualifié de sadique:

- Relève-toi et dis-moi qui tu es, jeune insolente. 

Il se frotta les mains et ajouta :

- Et puis, puisque tu sembles êtres délicate des oreilles je te prie de me montrer tes talents de chanteuse dès maintenant. Fredonne-nous une petite chanson et notre maître nous dira ce qu'il en pense.

Amaya était sous le choc, elle n’avait jamais chanté de sa vie. Tout ce qu’elle avait fait en matière musicale c’était lors d’une sortie avec ses parents, où elle avait vu un joueur de flute de pan. Elle avait été impressionnée par les notes envoutantes qui sortaient des morceaux de roseau. La musique lui plaisait tant qu’elle s’était installée devant le musicien en rêvant. Celui-ci était intrigué par cette petite fille assise devant lui, les yeux mis clos, à écouter sa musique. Il lui avait proposé d’essayer de jouer une ou deux note avec l’instrument. Amaya avait hésité, mais elle avait fini par accepter et elle avait eut peine à faire sortir un son de la flute. En réfléchissant bien, elle avait déjà chanté une fois à l’orphelinat et tout ce dont elle se souvenait, c’était les moqueries de ses camarades après sa prestation.
Elle se trouvait dans une situation délicate : si elle ne chantait pas, elle risquait de se faire jeter de l’académie avant même d’y avoir été admise, si elle chantait, elle risquait d’essuyer les moqueries de Chipili et du maître de musique. Toute personne se trouvant dans ce cas et rêvant de se faire prendre à l’académie choisirait la deuxième solution. Mais pour Amaya, que sa timidité handicapait, c’était une question très complexe.
Elle allait ouvrir la bouche pour annoncer qu’elle ne chanterait pas quand elle se souvint des paroles de son père le jour de son départ pour Chipili Académie. Son visage exprimait la fierté. Il lui avait dit qu’il était sur qu’elle serait prise à l’académie, qu’il lui faisait confiance…
Cette pensée fut décisive. Elle ouvrit la bouche et commença à chanter la seule chanson qu’elle connaissait, celle qui lui avait valut des moqueries à l’orphelinat. Le chant terminé, avant même que les deux autres occupants du bureau ai eut le temps de dire quoi que ce soit, elle posa la question dont la réponse l’effrayait :
-Est-ce que j’ai encore une chance d’être admise ici ?

Chipili, vous l'avez compris, était un ignorant en musique. Il avait grandi en écoutant le clapotis des vagues du lac Texcoco et le bourdonnement des insectes de la campagne. Il n'avait jamais touché un instrument de musique et n'en avait peut être jamais même vu. C'était un art qu'il ignorait totalement et Tonatiuh pouvait s'estimer heureux que son directeur ait au moins pu lui déclarer savoir que le chant s'effectue par la bouche. Et gare à ceux qui se moqueraient de ce pauvre vieillard, rappelons qu'il était respectable pour bien d'autres raisons.

Ne nous égarons pas et revenons à notre histoire... Chipili, qui n'avait jamais entendu de chanson, fut totalement bouleversé en écoutant le chant d'Amaya, malgré les fausses notes et les erreurs rythmiques que le maître de musique n'aurait pas manqué de remarquer. Chipili sentit sa gorge se serrer, son dos frissonner, ses mains trembler, si grande était son émotion. Il sentait que les notes, aussi peu mélodieuses soient-elles, lui remuaient tous ses organes. Quel enchantement! Quel art! C'est donc d'une petite voix tremblante d'émotion que Chipili répondit à la question d'Amaya:

- Mais... Mais.... Bien sûr... Oui.... Tu es acceptée... Comment pourrais-je... aucun doute... c'était grandiose... fabuleux... merveilleux... 

Et c'est alors qu'une larme coula sur la joue ridée du grand Chipili. Une larme d'émotion, bien sûr, mais une larme bouleversante: Chipili n'avait plus pleuré depuis son enfance, depuis le jour où il avait réussi à stopper ses larmes incessantes qui lui valurent le nom de "Chipili". C'était donc la première fois que Chipili ne maîtrisait plus son élément. Et cette larme ne fut pas seule, elle fut très vite suivie par une autre larme, plus lourde, plus grosse, qui roula sur son autre joue pour tomber à terre. Les yeux de Chipili se remplirent d'eau et il éclata soudainement en sanglots. Il pleurait, pleurait, pleurait, les larmes coulaient d'un flot continu dont le débit devenait de plus en plus fort. Il ressentit ce qu'il ressentait lorsqu'il était enfant, quelle catastrophe: il ne pouvait plus maîtriser ses larmes!

- Faites donc quelque chose! Aidez-moi!!!, cria-t-il à Tonatiuh et Amaya.

Amaya paniquait. Et étonnamment, plus elle paniquait, plus les larmes du directeur s’intensifiait. Quand elle se rendit compte qu’elle avait un pouvoir sur les larmes de Chipili, elle s’assit et commença à se détendre, ce qui énerva Tonatiuh qui lui hurla dessus comme un fou. Amaya pris peur :
-AU SECOUR ! Appela-t-elle.
Chipili avait à ses pieds une énorme flaque.
-Comment avez-vous fait pour les stopper quand vous aviez sept ans ?
Chipili répondit à cette question par des sanglots, ce qui n’aida pas Amaya dans ses recherches. Tonatiuh continuait de crier sur Amaya, et le directeur continuait de pleurer en essayant d’articuler des mots, incompréhensibles, vous l’aurez compris. Elle en avait les oreilles qui bourdonnaient.
-STOP !
Le grand Chipili avait perdu le contrôle de ses larmes, Amaya, le contrôle de ses nerfs. Elle commençait à expliquer au directeur qu’il fallait qu’il se rappelle comment il était parvenu à stopper ses larmes et qu’il essaye de faire la même chose quand elle se rendit compte qu’il ne pleurait plus. Chipili avait arrêté de pleurer !!!

Lila la Minette se sentait maintenant prête pour affronter le grand Chipili. Elle se dirigea donc vers le bureau du directeur quand elle l'entendit chanter. Sa première réaction c'était qu'on venait de tirer la queue d'un taureau car ils fessaient un bruit semblable à celui là. Puis elle se rendit compte que son idée était complètement absurde car pour qu'une de ces bêtes puissent entrer jusque là il fallait qu'il y ait un vrai problème!
Elle se dirigea donc vers ces bruits quand elle vit l'eau sortir. Elle ce disait que c'était vraiment très bizarre. Elle resta un moment dehors pour attendre que l'eau arrête de sortir avec autant de ferveur. Quand ce fit fait elle trouva un vieux monsieur, une élève et un jeune garçon qui avait l'air terrorisé et stupéfait.

-Heu, pardon je croie que je gène un peu... Je venais pour me présenter au directeur de cette académie, je croix qu'il s'appelle Chipili... Savez-vous où il se trouve? Je veux rentrer dans cette académie.

Amaya était assez fier d’elle. Chipili avait arrêté de pleurer comme un crocodile. Elle s’apprêtait à sortir du bureau pour aller s’installer dans le dortoir que Chipili lui avait indiqué quand une jeune fille grande et maigre avait ouvert la porte et était entrée.
-Heu, pardon je croie que je gène un peu… Je venais pour me présenter au directeur de cette académie, je croix qu’il s’appelle Chipili… Savez vous où il se trouve ? Je veux rentrer dans cette académie.
Amaya était choquer, toute son enfance, elle avait entendu ses parent répéter qu’il ne fallait pas dire « je veux » quand on désire quelque chose mais « je voudrais, j’aimerais ou encore je désirerais » et en plus de tout, la fille demandait ou se trouvait le directeur alors qu’il se trouvait juste devant elle. Cette fille, d’après Amaya, manquait vraiment d’éducation !
Elle montra à Lila que le vieux monsieur était justement Chipili. Elle accompagna ce geste par quelques paroles chuchotées :
-A ta place je ferais attention à ce que je dis, il est très susceptible…
La jeune fille hocha la tête puis se mordit les lèvres. Amaya comprenait trop ce que Lila ressentait : la gène.
Tout était silencieux quand un oiseau vint heurter la fenêtre du bureau ce qui fit trembler l’étagère sur laquelle se trouvait une plante qui tomba et s’écrasa par terre. Le grand Chipili se rua par terre et poussa un cri, on aurait dit un cri de désespoir… Lila, Amaya et Tonatiuh se regardèrent puis Amaya se dirigea vers le directeur et lui demanda :
-Excuser moi mais est- ce que ça va ?

C'est un euphémisme de dire que Chipili était bouleversé.

Tout d'abord, à cause de ses larmes incontrôlables que la voix d'Amaya avait déclenchées, puis stoppées aussi nette. Comment expliquer ce qu'il s'était passé? Cette jeune fille aux airs angéliques cache un grand pouvoir redoutable. Il faut s'en méfier. Et pas qu'un peu! pensait le directeur tout en dévisageant Amaya, les yeux ronds comme des billes.

Ensuite, à cause de l'arrivée d'une nouvelle élève. Il ne s'attendait plus à rencontrer un jour Lila La Minette, cette élève qu'il attendait depuis si longtemps! Et il aurait pu s'en réjouir si elle n'avait pas choisi un moment aussi peu opportun pour se présenter à lui. Ils étaient maintenant quatre dans son petit bureau, quatre à l'observer, quatre à lui poser des questions, quatre à attendre des réponses mais surtout: ils étaient quatre témoins de l'humiliant incident qui venait de se produire. Comment gagner le respect que son poste exigeait si on le voit en train de pleurer comme une madeleine?

Enfin, à cause d'un second incident, encore plus tragique que le premier: sa chère Citlaxochitl, sa petite plante adorée, son unique amie de confiance dans l'académie (et pourrait-on dire, dans la vie) était tombée, avait perdu toute sa terre et gisait sur le sol, les racines en l'air. Pauvre petite plante innocente! Il poussa un cri de terreur, un râle exprimant toute sa douleur et sa souffrance et se rua à terre dans le but insensé de sauver la pauvre petite victime.

Lorsqu'Amaya s'adressa à lui, Chipili se redressa et déversa toute sa colère sur sa jeune élève:

- Non, je ne vais pas bien. Et tout est de ta faute, jeune Amaya. J'ignore quel maléfice tu portes en toi et comment tu as pu casser ma pauvre petite plante.

Oui, vous avez bien lu : Chipili s'était mis en tête qu'Amaya était responsable de la mort de Citlaxochitl. Quoi de plus naturel pour ce vieillard qui avait vu tant d'événements étranges depuis l'arrivée de cette jeune fille.

- Je t'ai acceptée dans mon académie, quelle erreur de ma part! Mais Chipili ne revient jamais sur sa parole. Alors, c'est d'accord, prends place dans mon école, va t'installer immédiatement dans ton dortoir, suis les cours, instruis-toi, mais prends garde: je t'aurai à l'oeil... Sors de mon bureau maintenant que tu a obtenu ce que tu voulais et au revoir Amaya, déclama-t-il sans regarder son élève qui se dirigeait vers la sortie, la tête baissée, les larmes aux yeux. Elle quitta la salle sans comprendre la colère soudaine du directeur à son égard.


Puis il s'adressa à Tonatiuh en ces termes:

- Quant à vous, monsieur le maître de musique, je vous accepte avec joie dans mon académie. Mais puisque vous n'avez pas réellement passé d'examen, je vous donnerai une mission spéciale: surveiller cette jeune et mystérieuse Amaya. Je suis certaine qu'elle a des pouvoirs maléfiques et je veux que vous les découvriez. Suivez-la à la trace et venez me rendre des comptes de temps en temps. Ne la perdez pas de vue, je veux tout savoir sur ce qu'elle fait, ce qu'elle dit, les gens qu'elle fréquente, tout! Vous avez-compris?

Et sans attendre la réponse de Tonatiuh, qui était décidément très peu prolixe, il s'adressa à Lila La Minette:

- Et toi, chère élève, sache que JE SUIS LE GRAND CHIPILI ! Alors, dis-moi, qui es-tu et que veux-tu?

Lila était très imprésioné par Chipili, elle ne comprenait pas vraiment se qui venait de se passer mais elle savait que c'était de la faute d'Amaya. Mais quand Chipili lui posa une question elle semprésa de lui répondre:

-Bonjour, je suis Lila La Minette et je voudrais être une élève dans cette académie.

Amaya était bouleversé, Chipili la tenait responsable de la mort de sa plante, il s’était déchainé sur elle et lui avait même dit qu’il regrettait de l’avoir admis dans l’académie. Les larmes lui était rapidement venue et Chipili lui avait dit de sortir du bureau. Ne pouvant plus soutenir ses remarques accablantes, elle se résigna à quitter la pièce. Elle se dirigeait vers la sortie, les larmes aux yeux. « Pourquoi est-il si méchant avec moi ? Je n’ai rien fait de mal, personne n’a jamais été aussi en colère contre moi. Je suis sûr qu’il me déteste maintenant ! Une chance pour moi qu’il ne m’a pas demandé de rentrer à la maison. Et puis je…je…je » N’y tenant plus, Amaya s’assit par terre et éclata en sanglots, de gros et lourds sanglots.
Personne ne résisterait à la vue de cette petite fille, tremblante et en pleures dans les couloirs, toute seule. Seul Peut-être Chipili qui resterait de pierre devant cette « force maléfique ».

-RP à suivre sur les toits

-Pardonnez moi, si j'ai peut être interrompue un moment important mais J'AI PARCOURUE UN LONG CHEMIN jusqu'ici c'est donc pour cela que je voudrais que vous m'acceptiez dans votre académie. Je ne sais pas contrôler mon pouvoir, c'est donc pour cela que je viens ici. Je suis une très bonne élève et vous n'aurez donc aucun de soucis.

Lilia était très motivée par l'idée d'entrer dans cette académie c'est donc pur cela qu'elle attendit impatiente une réponse du grand Chipili.

Le jeune Amaya sortit de son bureau en trombe. Qu'elle aille donc pleurer ailleurs. La prochaine fois, peut-être se rendrait-elle compte que dans une pièce, il y avait des objets, et que certains d'entre eux étaient fragile. Bien, plus que deux affaires à régler sur trois. Chipili s'adressa d'abord à son futur professeur de musique:

-Bien, messire Tonatiuh, étant donné que j'accepte l'idée que je ne suis pas fait pour la musique, nous pouvons considérer que vous avez passer votre épreuve avec succès. Cependant, je vous demande simplement de me faire un rapport de votre premier cours afin d'être certain de vos capacités.

Bien, un de moins. Plus que la grande jeune fille au longs cheveux blonds. Celle-ci semblait fort timide, aussi Chipili s’efforça sans succès de donner à sa voix un timbre plus doux:

- Quant à vous, jeune fille, sachez que tout nouvel élève est le bienvenue dans cette école. Vous êtes au bon endroit pour apprendre à maîtriser votre pouvoir. Vous avez cependant un épreuve à passer avant d'être définitivement inscrite. Exceptionnellement, celle-ci sera simple. comme vous pouvez le constater, la jeune maladroite qui est sortie presque au moment où vous êtes arrivée à oser casser le pot de ma tendre plante adorée. Je vous prierais donc de bien vouloir aller en chercher un autre à la serre et de replanter Citlaxochitl avec beaucoup de soin. Merci

Et sur ces paroles pleines de sagesse, Chipili se rassit à son bureau, attendant d'éventuelles questions qui pourraient remplacer le départ des deux personnages.

Alors que Lila prononçait ces paroles qui devaient certainement lui causer de terribles ennuis, Chipili eut un soudain bourdonnement dans les oreilles et ne comprit pas un mot de ce que lui avait répondu son élève. Et cela, c'était une grande chance pour Lila, car elle semblait ignorer que le directeur était à la hauteur de sa réputation quant à sa mauvaise humeur et il suffisait d'un rien pour le mettre dans des états de rage terrible.

Chipili se mit le doigt dans l'oreille, secoua légèrement la tête de gauche à droite et répéta le geste jusqu'à la disparition de ce bourdement. Voilà ce qui arrive quand je me mets en colère, pensa-t-il. 

Il fit un large sourire à la jolie demoiselle qui lui faisait face et lui déclara:

- Excusez-moi, chère Lila. Je n'ai malheureusement pas compris votre question. Vous savez, à mon âge... Et avec cette Amaya qui m'a énervé au plus haut point, pas étonnant que j'en perde l'audition.

Puis il fixa Lila et lui posa cette question qui pourrait avoir des conséquences sans pareil:

- Qu'avez-vous dit, chère élève?

Lila allait-elle faire preuve de bon sens et oublier ses manières de petites bourgeoises têtue?ou allait-elle se risquer aux pires conséquences en répétant sa protestation?? 

Tonatiuh, plein de peur et confusion a cause de cette fille... maléfique, selon Chipili... Dit:
-Ooo..u..i... MmmoO..nsSieur... Il a fermé la porte et... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!! Il est sortit en curant chercher Amaya

Lila n'en croyait pas ses yeux. Comment Chipili n'avait pas pu écouté ce qu'elle disait? Elle était vraiment faché contre lui et elle ne sut que lui répondre.Elle lui dit alors:

-Cher directeur je ne sais que vous dire. Vous me DÉCÉPTONNÉE beaucoup et je voulait juste vous dire que je n'est pas l'intention de me salire les mains en fasant cette mission. Jesuis de la NOBLESSE c'est donc pour çela que vous pourriez m'attribuez une mission plus raisonable pour moi.

Elle fut très fier de ce qu'elle avait dit et décida de se taire et d'attendre une réponse du directeur Chipili.

Le destin avait eu beau donner une deuxième chance à Lila la Minette, celle-ci n'avait pas su la saisir. Tant pis pour elle. Elle allait voir ce qui se passait lorsque le grand Chipili s'énervait.

Dès qu'il eût entendu et compris les paroles de l'élève, Chipili rentra dans une rage folle. Ses yeux s'écarquillèrent, sa gorge se serra, ses dents grincèrent, son visage devint livide, puis vert, puis il vira au rouge vif, ses mains tremblèrent, on aurait même dit que de la fumée sortait de ses oreilles... et c'est d'une voix ridiculement aigue et stridente qu'il hurla à son élève:

- Ici, il n'y a ni noble, ni pauvre. On est tous égaux. Alors oui, petites insolentes, tu vas te salir les mains, comme les autres, pour qui te prends-tu donc?     

Et afin de prouver qu'il avait raison et que Lila allait bien se salir les mains, le grand Chipili utilisa ses pouvoirs, créa une grande vague de boue qui provint de la fenêtre et se renversa sur la pauvre élève qui était brune de la tête aux pieds. On ne distinguait même plus la blondeur de ses cheveux

En voyant la grimace de cette petite noble souillée par sa vague de boue, la colère de Chipili se tranquillisa et fit place à l'amusement. Il rit alors de toute ses dents, très fort, puis ajouta sur un ton plus calme:

- Voilà qui est fait, tu as les mains sales... Alors, profites-en dès maintenant pour aller chercher de la terre et un nouveau pot à la serre et replanter Citlaxochitl. Et avec soin, s'il te plaît!!  

Lila était extrêmement fâché contre Cihipili. Comment avait-t-il pu lui faire ça ? Mais Lila savait qu'elle n'allait pas resté là, s'en rien faire.C'est donc pour çela qu'elle décida de montrer à Chipili avait qui il allait avoir à faire.

-Monsieur Chipili je ne vous aurait pas conseillé de me lancer une énorme flaque de boue. Car lorsque quelqu'un me fâche je peut lui faire de sacré ennuis. Et en plus c'était l'une de mes robes FAVORITE.C'est donc pour çela que je vais vous lançer une ÉNORME TEMPÊTE D'EAU !!!!


Après avoir prononcer ces paroles Lila essaya de jeter une énorme tempête d'eau sur Chipili mais il ne fit qu'apparaître un petit nuage qui jeta des gouttes d'eau sur la tête de Chipili. Mais il trempa Chipili jusqu'au pieds. Décidemment, elle n'avait eu que des soucis avec Chipili car il l'avait décidément provoquer à faire tout ces dégâts.C'est donc pour çela qu'il fallait mieux être gentil avec elle.Puis elle se rappela de ses paroles:

- Voilà qui est fait, tu as les mains sales... Alors, profites-en dès maintenant pour aller chercher de la terre et un nouveau pot à la serre et replanter Citlaxochitl. Et avec soin, s'il te plaît!!

Elle n'allait vraiment pas faire cette mission. Et puis avant tout elle avait d'une bonne douche car elle était vraiment dégoutante et puis ses cheveux n'en parlons pas !!!

-> RP terminé